Baudelaire ( notre ami Baubau pour les intimes)
Baudelaire critique d’art
Le père de Baudelaire était passionné de peinture
1845 : a 24ans, il publie sons premier compte rendu de salon « salon de 1846 », « le salon de 1859 »
« le peintre de la vie moderne » (1883)
De 1840 à 1860 plusieurs courants s’affrontent = la peinture néo-classique, l’académisme…
Trois noms qui reviennent : Delacroix (romantique), Courbet (réaliste) , Olanet (impressioniste)
qu’est-ce que la critique ?
La critique d’art littéraire est une spécialité française
Bonnefoi, Diderot, Baudelaire, Proust, Zola, Breton, Malerot, Gauthier étaient critique d’art
Pour Baudelaire la critique doit être éducative et doit apprendre au publique à ne pas confondre les peintures (ex : on ne confond pas un Messoinier et un Delacroix)
« pour être juste, c’est-à-dire pour avoir sa raison d’être, la critique doit être partiale, passionné politique, c’est-à-dire faite à un point de vue qui attire le plus d’horizon » Baudelaire, 1846
« lola de valence » Monet
Il écrit un quatrain pour l’illustrer. Le fait que le fond est très flou, fait ressortir Lola qui est dessiné de manière réaliste et entièrement précise
Vrai travail sur le tissu = dentelle transparente
Elle a des chaussons de danse très réaliste
-> tout ça contraste avec le fond « lessivé » (presque impressioniste)
Lola= standard de beauté du XIXème siècle
Traits du visage très forts
Baudelaire utilise le système des correspondances
« les parfums, les couleurs, et les sons se répondent » Baudelaire
« les phares » de Baudelaire « Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges, embrayé par un boit de sapins, toujours vert .. »
-> la poésie sert la peinture et vice et versa. Le fait de voir une belle œuvre, inspire Baudelaire à montrer le beau en poésie
les peintres qu’ils n’aiment pas
Les peintres ingristes et académistes
Il trouve qu’Ingre avait du talent, mais que ses élèves, non
Eugène – emmanuel amorie du val
Thème = salutation angélique = néo classicisme, peinture d’influence italienne et de raphael
La peinture prend place à Florence. Pour Baudelaire, c’est de l’anti-peinture
« les ennemis du soleil » : il trouve que c’est du copié de la Renaissance
Le XIXème siècle= siècle du tournant= ce tableau est passé de mode
Position de l’ange d’énéotypée, etc= ca fait cliché
Il trouve que c’est un retour en arrière, passé de mode
« Diaphane et bégareul comme une élégie et amaigrie par le beurre et le thé esthétique » -> Baudelaire parlant des héroïnes de ce tableau
C’est un tableau de perfection, froid, sans sentiments, tout est calculé, d’après notre ami Baubau
Gérôme Jean Leon (1824-1904) « Jeunes grecs faisant battre des coqs »
Caricature des îles grecques, caricature également de la mode romaine (coiffure, couronne de laurier). Le tableau parle de grec, mais il représente des aspects romains (lauriers) et égyptien (le sphinx)-> c’est un mélange
Style= néo grec= perfection, fini, propre
Tout le monde le trouvait beau à part Baudelaire, le jugeant artificiel : « le réchauffe des sujets par des petits ingrédients et des expédients puériles »
Théophile Gautier : « de vrai prodige de dessin et de couleurs »
Il idolatre presque Delacroix avec comme exemple de tableau « chasse au lion » 1854