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HDA 1ère L
7 juin 2014

Baudelaire ( notre ami Baubau pour les intimes)

 Baudelaire critique d’art

Le père de Baudelaire était passionné de peinture

1845 : a 24ans, il publie sons premier compte rendu de salon « salon de 1846 », « le salon de 1859 »

« le peintre de la vie moderne » (1883)

De 1840 à 1860 plusieurs courants s’affrontent = la peinture néo-classique, l’académisme…

Trois noms qui reviennent : Delacroix (romantique), Courbet (réaliste) , Olanet (impressioniste)

qu’est-ce que la critique ?

La critique d’art littéraire est une spécialité française

Bonnefoi, Diderot, Baudelaire, Proust, Zola, Breton, Malerot, Gauthier étaient critique d’art

Pour Baudelaire la critique doit être éducative et doit apprendre au publique à ne pas confondre les peintures (ex : on ne confond pas un Messoinier et un Delacroix)

« pour être juste, c’est-à-dire pour avoir sa raison d’être, la critique doit être partiale, passionné politique, c’est-à-dire faite à un point de vue qui attire le plus d’horizon » Baudelaire, 1846

 « lola de valence » Monet

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Il écrit un quatrain pour l’illustrer. Le fait que le fond est très flou, fait ressortir     Lola qui est dessiné de manière réaliste et entièrement précise

Vrai travail sur le tissu = dentelle transparente

Elle a des chaussons de danse très réaliste

-> tout ça contraste avec le fond « lessivé » (presque impressioniste)

Lola= standard de beauté du XIXème siècle

Traits du visage très forts

Baudelaire utilise le système des correspondances

« les parfums, les couleurs, et les sons se répondent » Baudelaire

« les phares » de Baudelaire « Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges, embrayé par un boit de sapins, toujours vert .. »

-> la poésie sert la peinture et vice et versa. Le fait de voir une belle œuvre, inspire Baudelaire à montrer le beau en poésie

les peintres qu’ils n’aiment pas

Les peintres ingristes et académistes

Il trouve qu’Ingre avait du talent, mais que ses élèves, non

 

Eugène – emmanuel amorie du val

Thème = salutation angélique = néo classicisme, peinture d’influence italienne et de raphael

La peinture prend place à Florence. Pour Baudelaire, c’est de l’anti-peinture

« les ennemis du soleil » : il trouve que c’est du copié de la Renaissance

Le XIXème siècle= siècle du tournant= ce tableau est passé de mode

Position de l’ange d’énéotypée, etc= ca fait cliché

Il trouve que c’est un retour en arrière, passé de mode

« Diaphane et bégareul comme une élégie et amaigrie par le beurre et le thé esthétique » -> Baudelaire parlant des héroïnes de ce tableau

C’est un tableau de perfection, froid, sans sentiments, tout est calculé, d’après notre ami Baubau

 

Gérôme Jean Leon (1824-1904) « Jeunes grecs faisant battre des coqs »

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Caricature des îles grecques, caricature également de la mode romaine (coiffure, couronne de laurier). Le tableau parle de grec, mais il représente des aspects romains (lauriers) et égyptien (le sphinx)-> c’est un mélange

Style= néo grec= perfection, fini, propre

Tout le monde le trouvait beau à part Baudelaire, le jugeant artificiel : « le réchauffe des sujets par des petits ingrédients et des expédients puériles »

Théophile Gautier : « de vrai prodige de dessin et de couleurs »

Il idolatre presque Delacroix avec comme exemple de tableau « chasse au lion » 1854

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